Depuis que je fais de la macro, j’ai des sujets favoris: mantes religieuses en empuses, libellules et
ascalaphes, demi deuil et argus, orchidées et fritillaires…
Et à force de vadrouiller, j’ai trouvé plein d’endroits où je peux les croiser. La conséquence directe est que je prends (à tort) de moins en moins de photos des espèces plus communes!
Ce post est pour elles, et aussi pour me rappeler qu’il n’y a pas de mauvais sujets et qu’il suffit de savoir comment regarder pour mettre n’importe quel animal ou végétal en valeur.
On commence par une fleur de salsifi sauvage, en début et en fin de floraison:


Dans la catégorie des fleurs, la marguerite fait un superbe sujet à condition d’arriver à gérer les forts contrastes qui peuvent conduire à « cramer » les pétales:


Un sujet que j’aimais bien pour son côté « exotique » quand je commençais la macro, la mouche scorpion, ici au coucher du soleil:

Contrairement à pas mal de personnes, j’aime bien les araignées, mais quand je pense sujet macro, je pense plus à l’agriope ou aux saltiques qu’à ces araignées à longues pattes pas faciles à magnifier:

En ce qui concerne les coccinelles, je ne sais vraiment pas pourquoi je les laisse de côté! J’aime bien les photographier et avec un peu d’habitude, on peu prédire quand elles vont s’envoler, mais je ne prends jamais le temps de vraiment exploiter ce sujet:

Même parmi les papillons, je fais preuve d’une certaine forme de discrimination, passant souvent à côté des ces fadets communs pour aller à la recherche des argus:

Et que dire des pauvres escargots, que je ne cesse de rencontrer le matin de bonne heure affairés à profiter de l’humidité ambiante apportée par la rosée sans jamais leur accorder la moindre place sur ma carte SD?

Avec sa vie très courte et ses positions acrobatiques, l’éphémère mérite mieux que mon dédain:

Et pour finir, une fleur entre deux eaux puisqu’il y’a toujours un moment dans l’année où j’essaie de trouver (souvent en vain) un champ de coquelicots:


Bon, tout ceci a beau être exagéré, la force de l’habitude nous entraîne à passer à côté des sujets usuels pour privilégier la rareté…parfois en sacrifiant de très belles photos.
Bonne semaine à tous!
[EDIT du 16/06]…j’avais oublié ces pissenlits, qui s’intègre bien à cette série des sujets injustement laissés de côté!


A chaque billet, c’est pareil, je me dis « je vais mémoriser le numéro de mes préférées pour les noter à la fin », et il y en a trop qui me plaisent, donc à la fin, je ne sais plus 😉
La 2 est magique, la 7 poétique, la 9 féérique…
Merci Anne, et t’inquiète, c’est pas grave de pas se souvenir des numéros 😉
Je les aime toutes, une préférence pour la seconde et la dernière
Merci Zazy!
Tu as bien raison de leur consacrer un article, ça fait plaisir de voir des sujets communs mais très bien pris, certains de manière peu courante.
J’aime bien les araignées également, pas toujours facile de les mettre en valeur c’est vrai surtout à cause des pattes, très fines.
Les coccinelles sont trop mignonnes, je leur avais consacré un article, il y a tellement à faire.
Les pissenlits, je suis pas toujours très fan pour les prendre en photo, ça dépend de pas mal de paramètre, mais ça rend pas toujours bien. Le plus intéressant c’est quand ils commencent à perdre avec le vent quelques tiges.
Elles sont toutes très jolies en tout cas ! 🙂
Merci beaucoup pour ton retour Anne. Pour les araignées, j’aimerais bien trouver quelques saltiques à prendre en photo…je suis admiratif de celles des autres, mais je ne sais pas les chercher malheureusement 🙂
Je viens de voir une news sur un photographe qui sort un livre regroupant ses photos de papillon (http://blog.digitalphoto.fr/2016/03/09/thomas-delahaye-papillons/) mais franchement, les quelques photos que j’ai vu de son livre ne m’ont pas enthousiasmé comme certaines de tes photos de papillon ou d’insectes l’ont déjà fait..Mais c’est mon ressenti et en matière de photo ou d’art tout simplement, chacun son ressenti 🙂 jolie série des laissés pour compte !
Merci beaucoup pour ton commentaire Olivier. Je connais bien le travail de Thomas Delahaye et c’est quand même du très bon! Du coup je suis très flatté!
Après, comme tu dis, c’est une question de goût. Le travail de Thomas est plus tranché, sans concession, avec un vrai parti pris qui peut plaire…ou pas.
J’adore la première image, très graphique !
Bonne continuation et à bientôt 😉